Angkor Vat fait partie du "Patrimoine Mondial de l’UNESCO" et est considéré comme la 8e merveille du monde. Y aller, c’est entrer dans un monde plein de sensations rares. Une architecture qui n’est pas la notre. Des religions d’ailleurs : l’hindouisme, le bouddhisme et une nature prête à tout engloutir.
Angkor Vat n’est pas un mais multiple. Si l’habitude nous a conduit à appeler ce lieu "Angkor Vat ", ce nom ne désigne en fait qu’un temple parmi des dizaines répartis au nord ouest du Cambodge à deux pas de la Thailande (qui revendique le site !!!). Des dizaines de temples, tous aux architectures différentes, que toutes les grandes nations du monde restaurent en permanence car le seul gouvernement Cambodgien n’y arriverait pas.
L’attrait du site est tel, que ce sont des dizaines de milliers de touristes qui le parcourent tous les jours sous toutes "ses coutures". Des asiatiques d’abord, des australiens, américains mais aussi de nombreux français qui ont eu le mérite au début du siècle dernier de le "redécouvrir" et le faire connaître. Une foule qui peut rendre pénible sa visite et demande d’aller sur place soit plutôt au lever du soleil ou au coucher de celui-ci pour jouir du calme et de la magie qui s’abat sur les lieux.
Découverte en photo de 3 temples : Angkor Vat lui même, le Bayon aux gigantesques figures et le Preah Palilay, enfouis dans les arbres
"Bâtie, selon le mythe, par l’Architecte céleste, Angkor Vat cristalise, au début du siècle, l’envoûtement et l’effroi des Occidentaux face aux mondes inconnus. Angkor vat est le chef-d’oeuvre de Suryarman II (1113-1150), souvent comparé à Louis XIV pour l’éclat de son règne. Ce roi compétent se rendit maître de toute l’Indochine méridionale. A cette époque, le génie khmer atteint une perfection harmonieuse. Au Bayon, à l’ombre des tours portant de gigantesques figures au sourire immuable, se déroulent des scènes de la vie de jadis. Sur plusieurs niveaux, le monde des dieux surmonte celui des rois et, au-dessous, celui du peuple, des serviteurs qui cuisinent, des badauds regardant un combat de coqs. La bataille navale contre les Chams et également représentée. Il serait fastidieux d’énumérer tous les monuments angkoriens. En dehors des plus connus, comme le précieux Banteay Srei de grès rose, dont les sculptures d’apsaras et de jeunes guerriers sont d’une beauté incomparable, il faut néanmoins mentionner : le Preah Palilay, dans les arbres. La beauté des couchers de soleil sur le bassin du Srah Srang.
Et le Ta Prohm, témoignage de l’état dans le quel se trouvaient les temples avant leur réfection, avec des lianes et des arbres poussent sur ou entre les pierres."
Pratique : Pour ceux qui souhaiteraient aller sur place, il faut savoir que le coût de la vie est très peu cher au Cambodge. Repas : de 3 à 5 dollars. Les Guests-Houses coutent de 10 à 20 dollars. Les Hôtels sont plus chers mais très raisonnables. Le coiffeur (expérimenté) revient à 3 dollars etc... Reste que le gros budget sera d’aller en avion à 14.000 kilomètres d’ici. La bonne nouvelle est l’arrivée d’une compagnie Low-Cost à Orly : Air Asia qui va permettre des vols directs sur Kuala Lumpur.