Oups ! le TGV allait si vite que j’en ai oublié d’écrire un petit texte. Le temps de freiner et j’étais sur les bords de la Nivelle. Remonter l’Adour jusqu’à Peyrehorade, prendre l’embranchement Bec du Gave, et nager, nager à contre-courant jusqu’au quai palois où m’attendait ma femme. Avec son petit thermos de café. Et ces mots qu’elle me lança : "où étais-tu donc passé, de ce temps-là ?"
"Nulle part, chérie, c’est le temps qui passe trop vite et rallonge de ce fait la durée des transports !"
"Si tu pouvais dire vrai, mon ange !..."