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> La transhumance de l’indignation |
28 novembre 2011, par Rêveur des villes
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Pas la peine d’exagérer :
Le coût global est de 400 M€. Le coût net pour la collectivité (en enlevant les péages) est de... disons 300 M€ (c’est une hypothèse).
Cette route permet une économie de carburant très importante à ceux qui viennent de l’Ouest de Pau ou de l’autoroute car le trajet est plus court et avec moins de dénivelé.
Je ferais remarquer aux opposants à cette route que si 80 M€ ont été mis pour la régénération de la ligne de train Pau-Oloron, ramené au nombre de personnes concernées, 400 M€ pour une route est proportionnellement bien moindre.
D’un autre côté, je suis d’accord qu’il faut sortir du tout routier et augmenter la part du ferroviaire. Mais quelle est la capacité de cette ligne à voie unique... ? On imagine d’ailleurs les pbs de mix entre des trains de voyageurs qui rouleraient à 90 km/h sur certaines portions entre Pau et Oloron et des trains de marchandises qui rouleraient à 60 km/h tout ceci sur une voie unique.
Pour moi, la question est encore à approfondir.
Quant au développement du train pour les personnes, cela supposerait d’abord une politique d’urbanisme menée autour des gares comme dans les pays du N.
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> La transhumance de l’indignation
28 novembre 2011, par Daniel Sango
Le coût pour la collectivité sera de 500 M€ au moins. Ensuite, vous raisonnez mal car ce n’est pas parcequ’il y aurait une hypothétique participation privée que cela enléverait un coût a la collectivité puisque la collectivité (les usagers) paieront le péage (et même plus puisqu’il y aura au passage un bénéfice)
D’autre part la comparaison avec le train n’a pas de sens. D’un côté (le train) ce sont des investissements indispensables pour l’existence même de cette ligne, et ceci dans le cadre d’un projet plus vaste de liaison avec l’Espagne (en cours).
De l’autre, il existe déjà une liaison routière et ce projet de nouvelle route doit être comparé avec le projet d’amélioration de l’actuelle (qui sera bien moins coûteux) qui permet d’améliorer la liaison POUR L’ENSEMBLE DES BEARNAIS.
Car une nouvelle route n’apporterait rien aux habitants de l’Est ou du centre de l’agglo.
Une nouvelle route n’a aucun intérêt pour le Béarn, elle ne serait qu’un couloir à camion espagnols.
> La transhumance de l’indignation
28 novembre 2011, par Rêveur des villes
Compte tenu des avantages (qu’il ne sert à rien de nier) et des inconvénients, cette route n’est sans doute pas une priorité.
A mon avis, la priorité est de développer une politique d’urbanisme autour des gares avec des immeubles de bureaux et de logements HQE à proximité pour que les gens puissent travailler ou vivre (ou les 2) à proximité d’une gare. Des connexions bus également. Sans cela, le rôle du train ne peut pas augmenter.
Ensuite, il y a beaucoup de carrefours à améliorer partout dans le Béarn.
> La transhumance de l’indignation
28 novembre 2011, par Père Ubu
La transhumance de l’indignation
Mon doux rêveur, suivre un couloir à camions ne fera aucune économie en carburant ou en temps .
Le vrai problème c’est l’ " hénaurme " défi à la démocratie ! Le Conseil Général ( alors de droite )avait décidé unilatéralement de reprendre à moindres frais( ah ! ah ! ah !) l’ex A650 condamnée par le Grenelle de l’Environnement . Aux cantonales force promesses de la gauche de mettre fin à cet oukase et d’ouvrir la voie à des échanges . Souvent politique varie, bien fol est qui s’y fie !
> La transhumance de l’indignation
2 décembre 2011, par PGA
L’experience dans le domaine des travaux publics et des infrastructures nous prouve tous les jours qu’il n’y a aucune exageration, en fait presque certainement une sous-estimation, et sans doute considerable, du cout final si le projet est realise.
Qui peut aujourd’hui pretendre serieusement que les budgets initiaux de ce type de projets ne sont pas systematiquement sous-evalués pour des raisons politiques ? Qui peut pretendre qu’il y a des bonnes surprises au niveau de l’execution et pas plutot des imprevus dont les consequences financieres sont toujours penalisantes.
PGA
> La transhumance de l’indignation
2 décembre 2011, par AK Pô
@ PGA : c’est toute la différence entre ceux qui dessinent les moutons et ceux qui les tondent.
Les uns travaillent dans les bureaux, bien d’autres sur le terrain, et au final, de la sueur des hommes ne doit demeurer qu’un papier administrativement acceptable. Sans aller plus loin dans la prosodie du silence...
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> La transhumance de l’indignation |
28 novembre 2011, par Daniel Sango
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D’accord bien sûr, mais en même temps que vous dénoncez ce projet il faut aussi proposer quelque chose pour résoudre les problèmes de sécurité et les encombrements sur la route actuelle entre Gan et Pau.
Il faut donc moderniser très sensiblement la route actuelle, ceci au profit des usagers locaux.
Voir AP de la semaine précédente : "Le Conseil Général fait fausse route"
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> La transhumance de l’indignation
28 novembre 2011, par Michel LABARDE
Il faudrait surtout prendre en compte l’existant... La solution alternative du rail, qui, elle ne connait pas l’encombrement et offre une sécurité parfaite, en plus du confort, du respect de l’environnement et de la régularité.Proposer quelque chose, bien sûr. La DUT s’y emploie dans le cadre du Plan de Déplacement Urbain, en proposant un cadencement des trains toutes les 1/2 heures et un pôle de mobilité(avec parking du côté de Gan et divers services intermodaux) Nous vous invitons à soutenir ce projet auprès du SMTU et de la DUT (Défense des Usagers du Transport) Bien à vous tous
Michel
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